Un personnage, ce Frédéric Soulié ! Tout en bonhomie, une vraie aptitude à l’empathie et à la communication inter-personnelle. Un épicurien, qui diffuse la joie de vivre autour de lui et surtout un passionné de son métier ! Car c’est avant tout un entrepreneur impliqué auprès de ses salariés, avec un grand sens de sa responsabilité de leader, également engagé pour son territoire, et surtout porteur d’une vision, à la fois pour son entreprise et pour ce territoire justement. Donc une personnalité ouverte et une l’ambition collective!
Chez SOMECA
Marié depuis 25 ans, 2 enfants, c’est un albigeois fan de rugby, sport qu’il a pratiqué (entre autres en Corse) ; il a même coaché des jeunes à diverses reprises au hasard de ses affectations – dont la première en Corse, à 23 ans, avec son premier job, déjà chez Colas au sein d’une filiale qui s’occupait…de granulats ! pas de hasard donc, et il reste 4 ans sur l’ile de Beauté.
Puis il intègre la Provence car le groupe Colas lui demande de s’occuper de l’entreprise Bertrand, située à Tourrettes, que le groupe vient de racheter.
Marseille ensuite, en 1998, comme adjoint au directeur régional de Colas, et en 1999 il participe aux négociations pour l’entrée du groupe Colas dans le capital de Someca qui appartient au groupe Garrassin. Il a alors 30 ans et Colas va prendre 33,33% du capital de la Someca (Cemex prend également 33,33%) ; il devient alors directeur général adjoint ; aujourd’hui directeur général de Someca, il gère 5 carrières, et 3 dépôts/réception de déchets inertes depuis le siège social de Brignoles.
Une approche durable
Une des marottes de Frédéric, c’est la carrière de demain, qui doit être autonome en énergie, avoir un fonctionnement décarboné et plus largement économiser la ressource naturelle. Dans cet objectif, un contact permanent et qualitatif a été noué avec le territoire : élus, habitants, associations…
L’avenir des carrières Someca est donc en réflexion constante pour Frédéric ; l’innovation est dans ses gènes : il a entre autres organisé des ateliers d’intelligence collective avec salariés et cadres pour réfléchir et préparer cet avenir : « pour lancer une carrière, il faut du foncier, de l’argent et surtout, surtout, 8 à 10 ans pour obtenir les autorisations préfectorales ». Donc il est vital d’anticiper !
3 autres objectifs, le schéma régional des carrières, le travail sur la gestion et la traçabilité des déchets et enfin la formation : le développement des compétences est majeur au vu des défis -d’autant plus que les granulats représentent le deuxième produit de consommation des français après l’eau ! 6 tonnes par an par habitant en France entière, 7 dans le Var, lié à un habitat plus horizontal que vertical.
Des engagements, des engagements…
Les carrières fournissent de l’emploi à 30.000 salariés en France, par le biais à la fois de groupes et de PME ; au vu des enjeux écologiques, au vu de l’impact sur le territoire, Frédéric s’est très vite investi dans la représentation professionnelle et il est devenu en 2014 président de la commission sociale de l’Unicem (union nationale des industries de carrière et matériaux de construction), en 2017 du collège granulats et depuis juin 2021 président de l’Unicem Paca-Corse.
Pour tous ces engagements, UNICEM, CCIV, Conseil de développement de Draguignan, APM, Frédéric imprime sa marque en matière d’économie circulaire, veut favoriser le partenariat « public/privé » pour valoriser le territoire. Et agit dans le concret, pour l’avenir et pour le territoire.
Pas de prise de tête, mais Frédéric croit en son étoile! un débonnaire qui cache une redoutable efficacité ; ce fils de paysan laboure son terrain, va au fond des choses, construit solidement et apporte sa pierre à l’édifice collectif. En bref, un pragmatique !
Des initiatives responsables
Depuis plusieurs années, Someca a installé des ruches et le miel est distribué aux voisins, clients etc…prouvant que la bio-diversité est respectée. Les plantations sur les carrières sont réfléchies pour la maintenir.
Et surtout, la création d’une fondation, la fondation Someca, l’une des 200 fondations françaises ; elle travaille sur la protection du patrimoine bâti, entre autres le bâti rural et sur la bio-diversité. Des recherches sont menées en liaison avec l’IMBE – institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale.
La fondation a également organisé des journées sur la traçabilité et le recyclage des déchets, à la fois sur la carrière de Signes et au centre d’art contemporain de Chateauvert sur le thème « l’économie circulaire fait carrière » avec 150 participants : élus, (dont des parlementaires), scientifiques, techniciens, clients, associations.