Le Syndicat de l’Hôtellerie de Plein Air du Var (SHPA) réclame une réévaluation des valeurs locatives. Les modalités de la taxe foncière pour les campings menacent les entreprises et les emplois !
L’Union Patronale du Var, le Medef Var et la CPME Var soutiennent le syndicat de l’Hôtellerie de Plein Air du Var dans son combat et ont reçu dans leurs locaux le lundi 14 octobre la conférence de presse du SHPA en présence de Véronique MAUREL, Présidente adjointe de l’UPV et Présidente de la CPME Var, Thierry COULOMB, vice Président du SHPA du Var, Geneviève LEVY, députée de la 1ère circonscription du Var, Françoise DUMONT, 1ère vice-présidente du Conseil Départemental du Var, Valérie GOMEZ-BASSAC, députée de la 6ème circonscription du Var et Michel NOR, Président du SHPA du Var (ordre de la photo).
Retrouvez ci-dessous un extrait du courrier du Medef Var et de la CPME Var adressé aux instances nationales :
(…)Nous sommes saisis par le syndicat de l’Hôtellerie de plein air du Var d’un problème concernant la réévaluation des valeurs locatives. Depuis le 1er janvier 2017, la valeur locative des locaux professionnels a été révisée. Elle est désormais égale au produit de la surface pondérée par un tarif au mètre carré éventuellement ajusté d’un coefficient de localisation. Cela fait apparaître de grandes disparités régionales notamment dans le secteur de l’hôtellerie de plein air. Sur le Var notamment, la nouvelle base d’imposition multiplie environ par 10 cette valeur pour 42 % des établissements de camping. C’est évidemment une taxation excessive et inadaptée et totalement disproportionnée par rapport aux départements limitrophes. Si cette taxation devait être maintenue en l’état, elle entraînerait des difficultés considérables pour ces établissements pouvant entraîner leur fermeture et la suppression de milliers d’emplois. Le tourisme est un des piliers de l’économie varoise et ces dommages fiscaux risquent d’avoir des répercussions dans d’autres secteurs d’activité de notre département. D’autres régions sont également touchées comme les Pyrénées Atlantiques et nous souhaiterions que cette information relative aux difficultés à venir puisse être relayée auprès des services fiscaux de BERCY afin que très rapidement une solution soit trouvée. (…)