Thierry TRAHIN, par ailleurs gérant de Finaclot, siège à l’URSSAF du Var depuis 20 ans. Il est le chef de file UPV/CPME au sein de cet organisme et président du CA départemental. Il est également administrateur au niveau de la région et président d’une des commissions phare, celle du recours amiable. Elle permet aux cotisants et aux entreprises de contester des décisions de l’organisme. L’URSSAF du Var est également chargée des relations institutionnelles avec la préfecture, la DGFIP, la Banque de France…
Thierry siège au sein de plusieurs autres commissions varoises et régionales dont la commission des marchés. Au niveau du Var, participent à ce Conseil le collège des employeurs avec des représentants de la CPME et du MEDEF, des représentants de l’U2P et de la FNAE (Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs) et des représentants des assurés sociaux CFDT, CGC, FO, CFTC, CFE- CGC. « Certes nous constatons une volonté de paritarisme de la part des différents membres du CA, mais avec des pouvoirs contraints » nous explique Thierry TRAHIN. Mais l’échelon départemental a perdu une partie de ses prérogatives et peut-être verrons-nous de nouveaux regroupements ?
Les batailles du président : Thierry et les membres des IDIRA (Instance Départementale d’Instruction et de Recours Amiable) et de la CRA (Commission Régionale de recours Amiable) se sont battu pour que les crédits aux entreprises soient remboursés très rapidement, ce qu’ils ont obtenu ; ils travaillent régulièrement sur des propositions visant à améliorer le quotidien des cotisants, pour faire évoluer certaines pratiques. La liste en est longue. Il ne faut pas oublier que les agents de l’URSSAF ne font qu’appliquer les lois et que les seules personnes qui peuvent les modifier ce sont les députés… Les bâtiments actuels, à la Rode à Toulon, vont être quittés en 2024 et l’URSSAF déménagera, alors que la CAF et la CPAM, également déportés, resteront ensemble.