Belles perspectives pour l’E2C Var dans le Golfe de Saint-Tropez

Beaucoup de monde à Cogolin pour l’inauguration des locaux du 6^e campus de l’Ecole de la 2e Chance du Var adossée à l’UPV. Beaucoup d’attentes aussi dans le bassin d’activité du Golfe de Saint-Tropez.

C’est avec fierté et sens des responsabilités que Véronique Maurel, présidente de l’Union Patronale du Var, et Olivier Perrin, vice-président conduisant la délégation du Golfe de Saint-Tropez du syndicat patronal, avaient invité nombre d’acteurs économiques et de la vie publique à l’inauguration du campus de Cogolin de l’Ecole de la 2^e Chance. Cette 6^e entité de l’EC2 Var est une nouvelle illustration du maillage territorial de l’UPV, en même temps que du caractère unique de cette démarche. Il s’agit en effet de la seule école du réseau national dans ce cas de figure, ce qui influe sur ses résultats hors normes, même s’il faut rester humble car il y a beaucoup à faire. En l’occurrence, 700 stagiaires accueillis par an, 85% de sorties positives dans les 4 mois en moyenne, contre 62% au national, soit directement vers l’emploi soit vers des formations, le tout pour un coût de 25% moins élevé qu’ailleurs.

« Le statut de l’UPV en qualité de premier interlocuteur économique du département, sa présence sur le terrain, l’engagement des chefs d’entreprises, à savoir plus de 1 000 partenaires, la méthodologie employée sous la conduite éclairée de nos équipes, tout ceci est payant et nous mettons tout en œuvre pour être encore plus performants. Cette ressource humaine porte bien son nom », a revendiqué la présidente Véronique Maurel, précisant que cette histoire se décline au plus près des territoires varois.

Sur celui du Golfe de Saint-Tropez, Olivier Perrin a exprimé sa satisfaction de pouvoir disposer de ce lieu d’apprentissage qui est également « un tremplin pour les jeunes et une valeur ajoutée pour l’économie, pour les entreprises », invitant les dirigeants à collaborer. Le vice-président de l’UPV a également tenu à remercier tous les acteurs qui ont rendu possible cette implantation.

Une implantation appréciée

Nombre d’entre eux sont intervenus pour se féliciter de cette arrivée. A l’image du maire de Sainte-Maxime et président de la Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez, Vincent Morisse, représentant aussi la Région, qui a remercié l’UPV de cette initiative de nature à répondre à un certain nombre de besoins, notamment dans le tourisme. Christiane Lardat, adjointe au maire de Cogolin, n’a pas caché son émotion d’accueillir cette école dans la commune, symbole fort de l’égalité des chances et de l’épanouissement personnel. Heureuse également d’être là, la sous-préfète de Draguignan, Myriam Garcia, a rappelé l’origine des E2C, celle du Var issue de la volonté partagée de l’Etat et de l’UPV, et surtout l’état d’esprit historique consistant à « aller vers », incarné dans le Golfe désormais, soulignant entre autres vertus le travail remarquable effectué par les équipes de terrain et leurs partenaires, par l’écoute, la pédagogie innovante, l’engagement.

Parmi les partenaires du jour, justement, mais aussi de formation, le CFA des 3 Caps (la Croix-Valmer), prestataire traiteur, a aussi été été mis à l’honneur. Sans oublier Julien, Marine et Aurélien, trois jeunes du Golfe formidables de fraîcheur, d’envie et de spontanéité, qui ont participé au dernier Business Game de l’E2C à La Garde, trois jours intenses dédiés à l’entrepreneuriat, mêlant dirigeants varois à des jeunes réunis en équipes autour de projets qu’ils doivent défendre et pitcher. Prise de confiance en eux et de conscience de l’importance du temps afin de travailler de façon plus efficiente ont été les deux grandes leçons dont ils ont fait part avec une grande justesse teintée d’humilité.

Large spectre de compétences

Tous trois, et leurs camarades stagiaires (environ 70 personnes attendues dans l’année), vont pouvoir bénéficier à plein, sous la coordination opérationnelle de Stéphane Barra, du savoir-faire « maison » des formateurs, des psychologues du travail, des assistantes sociales, et d’un large spectre de compétences en réseau enrichies par les entreprises qui s’impliquent. Tous disposent depuis l’été dernier de très belles conditions de travail dans les 400 m2 de locaux de plain-pied, comprenant 6 salles d’atelier et des bureaux.

Des installations, des attentions et des intentions qui laissent augurer de belles perspectives d’avenir, pour les jeunes, pour les entreprises, pour l’économie et l’attractivité de ce bassin de vie.

Le genre humain a toujours été en progrès et continuera toujours de l’être à l’avenir : ce qui ouvre une perspective à perte de vue dans le temps