L’UPV met les entreprises varoises au «  TOP 500  »

Grand succès pour la dernière édition du « TOP 500 » des entreprises varoises, au siège toulonnais de l’Union Patronale du Var, mettant à l’honneur celles et ceux qui performent, mais aussi, tout simplement, celles et ceux qui entreprennent.

Plus de 400 personnes ont été réunies le 10 décembre pour la nouvelle édition du « TOP 500 » de Var entreprises ! Cela faisait longtemps que la salle Boyer de l’Union Patronale du Var à Toulon n’avait reçu autant de monde. Une soirée « maison », jusqu’au buffet préparé par les apprentis du CFA restauration de l’Imsat (Institut méditerranéen du sport, de l’animation et du tourisme - groupe UPV).

Faire l’Union (Patronale du Var), c’est porter la voix des premières représentations syndicales patronales de France, en l’occurrence le MEDEF et la CPME, c’est soutenir l’entrepreneuriat au sens large, TPE, PME, ETI, grands groupes, c’est donner leur chance aux produits et services. La partition de cette année du « TOP 500 », palmarès des entreprises leader dans le Var, 13^e du nom, 13^e « d’Union », a porté chance à nombre de dirigeants mis sur le devant de la scène dans chaque catégorie, y compris par bassin d’activité. Tous sont de la même veine, celles des champions, qui ont compris depuis longtemps que l’essentiel est de participer… au pot commun que constitue le PIB, considérant qu’ils incarnent, par la création d’emplois, de richesses, d’attractivité, l’intérêt général de l’économie, et en corollaire du pays.

Défendre les intérêts des entreprises

C’est au nom de cet intérêt général que la présidente de l’UPV, Véronique Maurel, tout en félicitant toutes celles et ceux qui entreprennent, gagnant au moins à être connues, a tenu à dénoncer le chaos politique dans lequel nous sommes plongés. « Tout ceci manque cruellement de hauteur, de vue, de comportement, de projection, de considération. Les décisions d’achat dans l’immobilier ou dans l’automobile sont différées, les investissements gelés, la commande publique ralentie, le chômage qui n’était plus une préoccupation repart dangereusement, le pouvoir d’achat ne va pas s’arranger, la dette se creuse, la France emprunte sur les marchés financiers plus cher que la Grèce. A force de mettre la poussière sous le tapis, notre grand dessein ressemble à un mouton ! Sauf que nous ne sommes pas des moutons, nous n’avons pas l’âme de victimes expiatoires, nous n’avons pas à payer les erreurs, pour ne pas dire les errements, des autres, et nous savons trop, par expérience, que l’on va essayer de nous ponctionner encore et toujours. C’est pour cela, ou plutôt contre cela que nous avons besoin de nous rassembler, de vous rassembler, pour défendre les intérêts des entreprises et des salariés, à travers nos syndicats, à savoir l’Union Patronale du Var, la CPME, le MEDEF ».

La meilleure façon du marché

Stéphane Benhamou, président adjoint de l’UPV et président du MEDEF Var, est allé à son tour, en propos liminaires, dans le même sens militant, affirmant « que plus que jamais, au regard de la situation politique de notre pays, qui a rarement été autant instable dans la 5^e République, nous avons besoin de solidarité, de militantisme actif pour garantir le dialogue social, le paritarisme, la démocratie ! Plus que jamais, alors que la récession économique pointe dangereusement à l’horizon, déplore Patrick Martin, président national du MEDEF, dans une récente tribune sans concession, le recours c’est nous, la stabilité, c’est nous, en l’occurrence les entreprises ! Nous avons la confiance et la reconnaissance des salariés avec lesquels nous créons au quotidien des liens humains dépassant l’alliance objective de nos destins croisés. Ils ont toute notre considération réciproque. Nous avons noué au fil du temps des relations tendant vers l’excellence et concourant à l’apaisement du climat social avec l’ensemble de nos partenaires. Ceci est fragile, s’entretient avec attention et surtout avec sincérité. Nous sommes entrepreneurs, donc nous connaissons la façon de marcher, mais, au-delà du marché, la nation a besoin de nous ».

Talent et responsabilité

C’est avec ce sens partagé des responsabilités que tous deux ont réaffirmé la nécessité d’être dans l’action, dans la défense des entreprises, de leurs dirigeants, de leurs salariés, sur le plan local, régional, national, européen, avec des preuves d’engagement sur divers sujets, comme la baisse des cotisations patronales d’assurance chômage à partir du 1^er mai prochain, sur l’emploi des seniors, sur les passerelles écoles/entreprises renforcées par le MEDEF, sur la simplification administrative, sur les grandes transitions…

Tout ceci et bien d’autres avancées encore permettent aux entrepreneurs, de créer, d’innover, de mieux laisser leur talent s’exprimer. « Le talent est un titre de responsabilité », disait Charles de Gaulle. Lors de cette soirée « TOP 500 », il ne manquait ni l’un ni l’autre, à plus d’un titre, à plus d'un trophée !