Ouvert en août 2018, le Casino Vikings de Sanary fait partie du jeu culturel et de loisirs de la station balnéaire. Un pari d’autant plus réussi qu’il affiche le leadership varois dans son secteur. Son directeur général Christophe Valeau augmente pour ce faire en permanence la mise qualitative.
« La coopération mutuelle permet de maximiser les gains totaux », selon la théorie des jeux. Christophe Valeau applique à sa façon et avec succès ce précepte en qualité de directeur général du Casino Vikings de Sanary depuis un an. DG adjoint précédemment, après un passage au sein du groupe dans celui de Fréjus, consécutivement à la découverte de ce milieu au sein de la SBM à Monaco et surtout à une carrière de commandos marines dans les forces spéciales, ils disposent de quelques jetons en matière de rigueur et de sûreté.
Des atouts importants s’agissant de l’intelligence de situation inhérente à la fonction. « Il faut savoir s’adapter régulièrement et évoluer très vite dans la stratégie. Une bonne réactivité de l’équipe nécessite de bien travailler en amont sur l’organisation. L’ambition est d’attirer toujours plus de monde, de faire plaisir à la clientèle et de savoir se renouveler pour faire la différence, surtout dans un périmètre très concurrentiel », confie Christophe Valeau. Bandol, La Seyne, Hyères, La Ciotat, Cassis, les tables ne manquent pas en effet à proximité et chacun essaie de porter ses couleurs au plus haut.
Mise gagnante
La recette Vikings semble être appréciée et bien encaisser l’adversité puisque l’établissement de Sanary revendique le leadership dans le Var, avec une croissance à deux chiffres l'an dernier du nombre de visiteurs et du produit brut de jeux, devant son aîné de Fréjus, se situant ainsi dans le club des 30 meilleurs en France, sur 203 établissements. Une implication de tous les instants, une application aussi de méthodologies consignées dans sa démarche qualité, qui en a fait le premier casino français certifié Iso 9001. « Il s’agit d’être à l’écoute avec les clients, par l’échange, par des enquêtes, des visites mystères, afin de comprendre et améliorer nos points faibles, par des équipements susceptibles de les satisfaire, par une offre culturelle originale, par une restauration diversifiée, au café des arts comme au restaurant, jusqu’au semi-gastronomique », souligne le directeur.
En outre, le Casino de Sanary s’insère parfaitement dans son environnement verdoyant attenant à une zone boisée classée, conformément au cahier des charges fixé par la municipalité. Laquelle s’est battue des années durant pour faire aboutir le dossier malgré des vents contraires et des recours au long cours, conjointement à l’abnégation des dirigeants nationaux du Groupe Vikings. Le parti pris architectural privilégie pour ce faire la pierre, le bois, les matières naturelles, les pratiques de développement durable. Un bel écrin pour en faire un lieu de loisirs, de convivialité, où il fait bon vivre en harmonie avec le reste de la ville, sachant que le législateur a créé des obligations de valeurs ajoutées culturelles dans la cité pour les casinotiers ».
Jackpot progressif
Elles sont totalement de mise grâce à 150 machines à sous, 5 tables de jeux traditionnels (une trentaine de jeux électroniques), une salle de spectacles « Le Colombet » de 500 places modulables (en lien avec le théâtre Galli, notamment pour « tester » des représentations), un bar proposant une petite restauration de qualité à toute heure et à petit prix, dans un cadre lounge dédié aux expositions (différentes tous les deux mois), à de petits concerts, à du cinéma, du café philo, de la retransmission sportive, des activités portées par le monde associatif local. Sans oublier une valeur ajoutée spécifique indéniable, le restaurant confié au traiteur de France Gaudefroy, qui fait partie des fiertés toulonnaises varoises dans son domaine. Un bon tirage, servi par une carte des vins faisant aussi la part belle à la viticulture régionale tout en voyageant dans d’autres terroirs de référence. Cet attachement territorial constitue également un bonus « maison ».
Un jackpot progressif pour l’enseigne, sa quarantaine d'employés, ses partenaires, les joueurs, la commune et l'Etat qui perçoivent une précieuse reversion financière. Les dés ont été jetés, les jeux faits, la main est bonne, permettant d’augmenter la mise à la faveur de nouveaux projets, rien ne va plus comme on dit dans le jargon des croupiers pour signifier que la partie peut commencer. Ici, elle a débuté il y a près de 6 ans et tout va bien…