Jean-Philippe Li Vigni colore l’avenir en équipe et avec professionnalisme à travers son entreprise de peinture générale, intérieure et extérieure, LV Bâtiment, implantée à la lisière de la zone des Playes, à La Seyne, qui s’étend en groupe, histoire de ratisser large sur son secteur.
Tombé dans le pot quand il était petit, Jean-Philippe Li Vigni a choisi par passion et en connaissance un métier qui coulait de source, en bon fils de peintre, qu’il décline avec succès en multiples couches complémentaires. L’histoire de LV Group débute en 2009 par LV Bâtiment, dont il est le gérant, actionnaire majoritaire et co-fondateur avec ses associés, Isabelle Huguet, directrice administrative et financière, et Habib Rebaya, directeur des opérations. Deux grands segments de marché sont couverts, la peinture intérieure et les traitements extérieurs, incluant isolation thermique et ravalement de façades. Plus de 15 ans, 30 personnes et quelque 5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel consolidé plus tard, réalisés en Provence Alpes Côte d’Azur et surtout dans le Var, beaucoup de peintures se sont écoulées, y compris la sienne désormais…
Marque employeur
Le groupe en question comprend en effet la société mère, mais aussi « Synergie échafaudage » pour l’activité éponyme, et, plus récemment, avec le renfort en savoir-faire commercial et marketing de son fils Tristan Li Vigni, la marque « Terre de Pigments » et l’enseigne de distribution « Terre d’Influences ». La première est dédiée à la conception/production, en collaboration avec un fabricant français, de ses peintures professionnelles « maison », uniquement pour l’intérieur, dont il est le premier client mais qui séduit les maîtres d’œuvre, entre autres professions, par la large gamme de teintes et de textures possibles et la grande qualité proposée. « Cristal », « Eminence » et « Eclat » constituent ses produits phares. La seconde déploie une offre complète en matériel dans l’univers de la peinture (outillage, brosserie, nettoyage…). « L’idée de la marque de peinture remonte au premier confinement lors de la crise Covid. Tous les grands distributeurs fermaient et les demandes de pot de peinture affluaient, au point de vider nos stocks. Les premiers échanges avec notre partenaire ont alors débuté. Tout ceci est cohérent. Nous proposons des produits professionnels à des prix compétitifs, avec nos conseils de spécialistes, sachant que notre peinture est facile d’application en deux couches… Tout a été testé par nos soins. Cela a du sens. Nous montrons ainsi notre différence, nos envies aussi, y compris celles de valoriser les produits, en l’occurrence dans des jolis pots métalliques, rien n'est en plastique ».
Tout est exposé dans le show-room magasin, au rez-de-chaussée du bâtiment acquis l’an dernier à La Seyne, entièrement rénové et rehaussé avec une ossature bois, de la verdure arrosée par la récupération des eaux de pluie, un roof top, des peintures soignées, une vigilance particulière sur l’environnement. Bref, une qualité de vie et des conditions de travail, sur 500 m2, érigée en culture d’entreprise, avec en outre une appétence particulière du dirigeant pour la formation et le savoir-faire de ses collaborateurs. Un souci d’efficience assorti d’une ouverture d’esprit, comme l’illustrent ses implications récentes lors du parcours BTP de l’Ecole de la 2e Chance du Var, puis au Business Game de cette structure d’insertion du groupe UPV.
Ecoresponsabilité
Jean-Philippe Li Vigni revendique une démarche écoresponsable qu’il s’applique, portée durant 6 ans à la tête de la section peinture et métiers de finition au sein de la Fédération du BTP du Var. Très engagé dans son secteur, il a impulsé la dynamique de traitement des déchets, notamment dangereux. « Là aussi, il y a une genèse, suite à un incident de chantier, rue Picot à Toulon. Un pot de peinture était tombé sur la chaussée. L’un de mes collaborateurs avait commis l’erreur de nettoyer au white spirit et avait pollué le trottoir. J’ai alors été convoqué et interrogé de façon très sérieuse, voire sévère, par un inspecteur me reprochant, avec justesse, de ne pas avoir pris toutes les mesures environnementales nécessaires. Ma bonne foi a notamment été appuyée par le fait que j’avais investi dans des stations de lavage afin d’éviter tout rejet. Cela m’a incité à redoubler de vigilance et à agir auprès de mes confrères afin de maîtriser nos boues de peinture via des stations mobiles et de travailler sur la valorisation de la matière. Il faut trouver un équilibre, certes fragile, entre protection environnementale et compétitivité ».
Une traçabilité labellisée et un éloge de la vertu appliqués à tous les étages, depuis son parc de véhicules, puisque 50% de la flotte LV Group sont d’ores et déjà électriques, jusqu’aux panneaux solaires à venir. Au-delà de la volonté du chef d’entreprise, l’enjeu est aussi de faire passer le message auprès des employés.
Quand il s’agit de prendre sa part à l’ambition commune de préservation de la planète, Jean-Philippe Li Vigni n’est pas le dernier à mettre au… pot.