L’Union Patronale du Var est en première ligne de défense des entreprises, des dirigeants, de leurs salariés, de l’économie, de l’intérêt général. Par une présence accrue de proximité, dans le Var, à l’écoute du terrain, comme à Paris ou ailleurs en France pour mieux échanger, comprendre, ses élus portent la (bonne) parole. La newsletter Union de l'UPV résume tous les mois les combats, mais, parfois, il faut se faire entendre à la lettre…
Stéphane Benhamou, président du MEDEF Var et président adjoint de l’Union Patronale du Var, aux côtés de la présidente Véronique Maurel, a pris la plume ces derniers jours, afin d’interpeler tous les parlementaires varois, sénateurs et députés, à propos des velléités de ponctions gouvernementales sur les entreprises. « Plus d’impôts ou plus d’emplois, il faut choisir ! », a-t-il plaidé, considérant en outre que les entrepreneurs, défendus par les instances patronales, doivent savoir les priorités de chacun ! Ainsi, chaque courrier a été personnalisé et adressé aux élus varois de la nation en ces termes :
« …
Comme vous le savez, le PLF (Projet de loi de finances pour 2025) et le PLFSS (Projet de financement de la sécurité sociale) prévoient d’importantes augmentation d’impôts et de charges sur les entreprises, pénalisant la compétitivité, l’activité et l’emploi, alors même que le chômage repart à la hausse en France.
Je sais que ces mesures recueillent l’assentiment d’un certain nombre d’entre vous et je souhaite appeler votre attention sur les conséquences funestes de cette décision, qui se traduira par une augmentation nette et brutale des prélèvements sur les entreprises, menaçant directement l’activité économique et des centaines de milliers d’emplois dans notre pays dont votre circonscription.
En additionnant notamment les 8 milliards d’euros d’impôts sur les sociétés, les 5 milliards d’euros liés à la réduction des allègements de charges, les 2,3 milliards d’euros transférés de l’Assurance Maladie aux complémentaires santé et donc aux entreprises, le 1,2 milliard d’euros d’économie sur les aides à l’apprentissage et les 800 millions d’euros de versement mobilité, c’est environ 20 milliards d’euros d’impôts et charges supplémentairesqui pourraient être imposés aux entreprises. Cette hausse correspond aux salaires chargés de 400 000 emplois.
C’est au nom des entreprises de votre territoire, et plus largement au nom des 200 000 entreprises adhérentes du MEDEF, de toutes tailles et partout en France, que je vous appelle solennellement à agir en vous saisissant de cette question lors des débats parlementaires. Il n’est pas trop tard pour protéger les entreprises et les emplois de votre département, et donc l’économie de notre pays. Vous avez la possibilité de réorienter ces mesures pour éviter un choc économique et social.
Les allègements de charges ne sont pas des cadeaux faits aux entreprises, mais un investissement dans l’emploi et la compétitivité. Ils permettent aux employeurs d’embaucher, de former et de maintenir des postes dans un contexte où chaque emploi compte. Au moment où les indicateurs économiques montrent une stagnation, voire un recul de l’activité économique, où des nouveaux plans sociaux apparaissent, cette augmentation des charges pour les entreprises risque d’aggraver durablement la situation économique de la France.
En s’attaquant à ces allègements, nous prenons le risque de transformer une reprise fragile en véritable crise de l’emploi. Pour les chefs d’entreprise, le choix serait simple mais douloureux : créer des emplois ou payer des charges toujours plus lourdes.
Le choix est clair : plus d’impôts ou plus d’emplois. Les entreprises et les salariés de ce pays méritent mieux que des décisions qui sacrifieraient leur avenir et impacteraient fortement celui de la France »...
Présentations d’entreprises, de dirigeants, reportages sur des initiatives privées et publiques concourant à l’activité économique, analyses de conjoncture, retours sur des événements.